Le changement, c'est maintenant ...

Oui, je sais Lecteur, revenir au même moment que notre ancien président c'est un peu téléphoné... (pourtant, je te jure sur ma collection de talons qu'on s'est pas mis d'accord avec Nico). En même temps, j'ai mis un an de moins pour préparer mon retour. Et t'as vu si ça fait la différence, un an, on ne parle que de moi... Lui. :-/

A ma décharge, tu noteras que je n'ai pas eu peur de m'handicaper (cf le titre du billet ^^).

Je sais que l'absence de mes publications et de mon humour de Poupée a créé un vide dans ton quotidien mais, sache que Toi aussi, tu m'as manqué cher Lecteur. Si, si pour de vrai!

Maintenant qu'on se retrouve, on va pas passer 62 lignes sur mon absence mais je tenais à te faire mes excuses tout de même. C'était pas très mignon de te laisser sans billet aussi longtemps mais, le manquement à ses devoirs arrive aux meilleures des Poupées... la preuve en est! (Quoi je me flatte?! Faut bien que je me gonfle les pare-chocs pour me lancer à nouveau dans le jeu, non?!)

Ca y est, mes chevilles sont à la bonne taille. On peut parler sérieusement (mais pas trop non plus).

Donc le changement, c'est maintenant... enfin pour la Poupée-fermière que je suis... (Et pour Toi?)

Poupée prend un virage dans sa vie à la ferme. Attention, je te sens perdu... je ne suis pas agricultrice Ami, mais rappelle-toi comme j'aime les métaphores et les jeux de mots ^^

Biensûr, si tu es nouveau et que tu ne sais pas ce que je fais dans la vie, tu risques d'être rapidement perdu... tant pis ;-)

Oui, Poupée a décidé de prendre la clé des champs opératoires. L'excitation et la frousse se sont installées dans son petit corps depuis la prise de cette décision...

Alors elle a eu envie de réfléchir sur ce phénomène récurrent : Le changement (tadaaaaaa... ça fait flipper rien que de l'écrire, dis donc!!)

Pourquoi le changement et l'évolution semblent incontournables dans la vie de certains homo sapiens alors que ça provoque des crampes d'estomac, que ça te demande des sacrifices et des efforts... bref, que ça fout le bordel dans ta vie!

Partons tout d'abord de la définition du Larousse, oh! (le dico, pas celle qui chantait "Tu m'oublieras"... d'accord, je sors)

Donc selon le barbu (ok, je ressors), le changement est un passage d'un état vers un autre ou encore le fait de modifier, transformer ou même rompre un schéma établi.

Et même si certains de nos congénères sont hostiles à cette action. Nous y passons tous et ce, dès le plus jeune âge. Oui, nous avons tous subi la transformation malgré nous... "Ton corps change, ce n'est pas sale...". (dixit Le Doc, je cite toujours mes sources, surtout les plus qualifiées).

Mais toujours debout, bravant toutes les ingratitudes de la nature (enfin pour les autres^^), nous continuons à relever le défi des changements.

L'évolution nous définit si bien... comment passer à côté finalement?

Mode alimentaire, mode de vie, mode tout court, tout y passe.

Et certains d'entre nous, non rassasiés de ces tsunamis, choisissent encore d'y passer volontairement.

Permettrait-il de se sentir en perpétuelle évolution et donc : toujours en VIE ? (oui je sais, Lecteur, je m'étonne moi-même de ces réflexions subtiles...)

Permettrait-il de tromper l'ennui (sa femme, marche aussi), forçant le mouvement et induisant la rupture des habitudes (du contrat de mariage, idem)?

Pousserait-il mémé dans les orties l'homme à se transcender?

Je me suis posé toutes ces questions à la fois car je l'ai bien remarqué, le changement fait partie intégrante de ma vie. Il suffit de voir combien de fois j'ai changé d'avis, d'adresse ou encore ... (non, vilain, Jésus me suffit!!)... de couleur de cheveux!

Et je pense que c'est un peu tout ça à la fois.

Je rajouterai que cela découle de notre condition humaine par définition mais, c'est un débat (filé^^) trop intellectuel pour l'heure.... (On n'est que sur un blog, faudrait pas déconner non plus)

Mais voyant tout le traumatisme que peut engendrer le changement dans une petite tête de cire, je viens à me demander pourquoi tant de haine?

Y a-t-il indubitablement dans le changement et donc l'amélioration, une notion de souffrance, de difficulté, de déchirement?

Si tu penses oui, dis-le de suite Lecteur et je m'en vais battre la campagne sur le champs! (ouh...Good job Girl!)

Pourquoi s'infliger tout ceci? Y aurait-il une part de masochisme en nous? (Oh oui, johnny, johnny)

Ou de résignation? "Tu enfanteras dans la douleur"... Merci du cadeau là-haut!

Ou le jeu (de main, jeu de vilain) en vaudrait-il la chandelle? Peut-être mais, c'est pas moi qui la tiendrait... Quoiqueue (Tiens, Jésus :p )

Toujours est-il que malgré toutes ces considérations et toutes ces interrogations, je me lance quand même dans la partie (et pas de jambes en l'air, je te le garantis).

Poupée prend donc le pari d'abandonner ses cheveux gris, ses habitudes, ses acquis (et à quoi?... je dis Barbie girl!)(Ok, je tire la dame par les cheveux mais elle était pas mal quand même, non?!)(si tu es né après 1995, tu n'as pas compris, isn't it?).

Elle abandonne le connu pour s'aventurer vers l'inconnu, le risqué... le pas-gagné.

Elle se dit qu'elle trouvera sûrement des réponses à ce billet plus tard... Dans le froid d'un bloc, dans l’asphyxie d'un masque, dans la contemplation d'un coeur ouvert ou dans les yeux d'un beau chirurgien.

Attention, elle sait bien qu'elle ne va pas travailler au Grey-Sloan Memorial. Elle sait juste qu'elle va travailler ailleurs et différemment et, c'est aussi très excitant! (moins que si elle croisait Karev dans les vestiaires, mais bon...).

Du coup, j'imagine que je vais sûrement avoir des milliers de choses affreuses à vous raconter dans les prochains mois. Et je m'en réjouis d'avance!!! (oui, Poupée a un côté sadique aussi ^^).